J'ai un peu déserté ces lieux ces derniers temps pour cause d'horaires à rallonge en semaine et de weekends passés à tenter d'écrire un article qui a l'outrecuidance de ne pas se prendre en main et s'écrire tout seul.

Parlons donc un peu manga.

Oui oui, vu l'image à gauche, c'est du shojo manga (manga pour jeunes filles en fleur) et alors ? Ca n'empêche pas la qualité que ça soit du shojo manga ! Et en chacun de nous sommeille une jeune fille en fleurs, c'est bien connu ^_^

Fruits Basket nous conte donc l'histoire d'une jeune fille de 15-16 ans, Tôru Honda, orpheline, recueillie par Yûki (qui est dans la même classe que Tôru) et son cousin Shigure (un écrivain). Des gens assez mystérieux et bizarres car... ils se transforment en animaux du zodiaque chinois quand une fille les étreint ! Et comme il y a douze signes, douze personnes, garçons ou filles, de cette même famille sont victimes de cette malédiction bien mystérieuse.

Fruits Basket n'aurait pu être qu'une bluette légère et amusante, peuplée de gags et de quiproquos. Mais c'est bien plus que cela. Certes, il y a de l'humour, des gags et des quiproquos, vu les personnages hauts en couleurs qui peuplent ce manga (et chacun peut s'identifier à l'un des personnages, de tous caractères, de tous âges...). Mais il y a surtout une immense réflexion sur l'être humain et sa place parmi les autres. De par leur malédiction et leur famille étouffante, les Sôma sont tous des éclopés de la vie. Tous n'ont pas eu la chance d'avoir des parents aimants, tous se sentent isolés à cause de leur différence, tous affrontent la vie et ses épreuves avec beaucoup de difficulté. Et Tôru, grâce à sa gentillesse, sa joie de vivre, son optimisme à toute épreuve, sera le baume guérisseur de toutes ces blessures. 

Je relis Fruits Basket chaque fois que je vais mal, que la vie n'est pas toujours rose. Je me pose dans ce bain d'optimisme pour en tirer quelques forces.
Fruits Basket en guise de thérapie.